Au lendemain du concert, séance de déconnexion-reconnexion de neurones avec un homme qui a les siens en ébullition constante et en nombre infernal, alors il est capable de tout envisager, de tout réinventer, d’ouvrir grand les fenêtres pour respirer autrement, là tout de suite, d’enfoncer les portes pour vérifier si y a pas un beau truc caché derrière, tout le fait rebondir, imaginer, décrire, lancer l’idée, c’est une machine à penser, un puits sans fond, c’est surtout une boule de vie qui ne parle que de périodes et de cycles, parce que tout est relatif, parce que tout est mouvement, dynamique, possibilités, opportunités, tout est magie normale, tout est comme on choisit que ce soit.
Venu à l’Entrepôt jeudi soir, nous voir, il m’a fait le cadeau de son débrief. Ça veut dire commentaires (ça mériterait plus), idées (ceci permet cela), conseils (vous pourriez/devriez), approbation (« oui ça c’est validé »), prises de conscience (« vous faites des trucs que vous savez pas que vous faites »), ponts (« x évoque y »), et c’est toute la machine à laver qui repart.
Dans mon cerveau, ça fait de la place. Je ré-injecte du neuf et j’aime ça. Je commence déjà à sentir que la prochaine fois ce sera autrement, encore plus proche de ce qui m’importe, alors je sens que ça bouge à l’intérieur, je suis déjà en route pour ailleurs, grâce à David, je gagne du temps, je saute des marches, la machine est lancée, ça va tourner tourner tourner pendant plusieurs jours, et quand le vieux linge sera lavé, je mettrai sur essorage et je ferai le tri.
Waou. David merci.