Oh comme je suis contente d’aller jouer dans ce resto qui ressemble à une maison de poupée, qui ressemble à la chaumière irlandaise de ma mère quand j’étais petite, qui ressemble aux endroits où on a envie de rester… !
Dominique Bouckson a créé ce lieu, c’est elle qui fait les tartes et les desserts bios, c’est elle qui appelle pour savoir si elle doit préparer des lits chez elle, c’est encore elle qui me téléphone et qui, quand je décroche, me dit : « Marine ? … Oh la la ça me fait bizarre de prononcer ce prénom ! » Ben oui, c’est sûr, mais je rappelle quand même que l’autre Marine s’appelle en réalité Marion ! Donc c’est une fausse… 🙂 Bon passons.
La « vraie Marine » sera donc dans ce coin de paradis, perdu au milieu de nulle part, ce soir ! Avec Pierre Durand, comme d’hab. Je suis contente d’aller jouer ailleurs qu’à Paris, contente d’aller raconter mes histoires à des gens nouveaux, contente de partager un moment intime en musique, de boire un verre entre nous après le concert, c’est pour tout ça que j’aime la musique.
Voiture louée sur Drivy, on prend la route vers 14h, et on rejoint mon ami Christophe Recordon sur la place de l’église de Pérenchies ! Parce qu’il nous prête sa sono, Christophe. Vraiment cool. Je ne l’ai pas vu depuis 12 ans. Il nous conduira là-bas, à 40 mn de chez lui, parce que, dit-il, « vaut mieux avoir un GPS qu’une voiture pour arriver à bon port »… 🙂 Comme son nom l’indique, L’Estaminet ne se laisse pas voir facilement… Il faut le vouloir. Ou déjà le connaître. Manifestement, plein de gens l’aiment puisque, ça a beau être « paumé » au milieu de nulle part, c’est complet tous les soirs !!
Je vous raconterai.