Aujourd’hui, j’ai rencontré le 1er scénographe de ma vie. Le corps de métier qui, dans mon inconscient, était réservé au théâtre subventionné ou à l’Opéra…
Mon travail avec David Capes a mis en lumière un manque… un trou… un truc indéfini qui ne demande qu’à se définir… un concept déjà présent mais pourrait/devrait être précisé/valorisé… par des outils simples de scénographie, dit-il.
Rendez-vous pris cet après-midi avec Marc Vera. Au métro Opéra (quand même…).
Le mec est super. Créatif X1000, ça se sent, avec une putain d’énergie, à l’écoute et sachant expliquer son travail (ce qui, à mon niveau, était important !) : son truc, c’est d’imaginer l’espace ; de mettre en scène l’espace. La scénographie, c’est plus qu’un décor. Le décor est pensé, oui mais pas juste en terme d’ambiance… Tout est choisi. Chaque élément a un sens. La forme, la couleur, la matière, la place, l’utilité, l’inutilité, tout cela est réfléchi, senti, et ce travail de recherche intervient à la genèse du spectacle. Ça tombe bien. Je suis entrain de tout re-voir. De créer un nouveau cadre.
Je lui envoie une banque d’images, une banque de mots. Reliés, dans mon imaginaire, à ma nouvelle proposition scénique, à mon propos. Marc se nourrit de cette matière, l’intègre, petit à petit il saisit qui je suis et ce que je cherche à faire… Et il réfléchit à ce qu’il va trouver, apporter, construire, pour mettre en scène l’espace/l’esprit de « Ravi(e)s ».
À l’heure où j’ai remis ma proposition scénique en chantier (c’est passionnant quand ça bouge), je suis enthousiaste à l’idée de collaborer avec Marc Vera qui va m’aider à installer visuellement le concept « comme à la maison », créant un espace nouveau où Pierre et moi aurons le bonheur de vous recevoir bientôt…
Bienvenue à ce nouveau partenaire artistique, scénique ! Je pense la scénographie comme un 3ème musicien.